SALO Réunion: Édifice national, régional et Consensus international sur le programme de développement post 2015

photo 5L’ASC a été invité à faciliter le processus de discussion à cette importante manifestation du dialogue politique tenue à Pretoria le 29 Janvier. Professeur Garth Le Pere, ancien directeur et fondateur de l’Institut pour le dialogue mondial, Isabella Matambanadzo, militante féministe, et Carmen Smidt du comité des relations internationales de l’ANC ont tous contribué des perspectives utiles sur les questions.

Carmen Smidt a donné un aperçu du contexte de l’agenda de développement post 2015, la situant dans le contexte des huit OMD. Elle a exploré l’histoire de l’OMD et diverses critiques qui a identifié les deux les gains qui avaient été faites, ainsi que les faiblesses qui ont façonné la plupart des discussions sur la construction d’un programme de développement forte de suivre des OMD. Une critique importante était que si il y avait beaucoup de discussions de haut niveau sur les OMD, les gens sur le terrain ne étaient pas des participants actifs dans sa formulation. Il y avait aussi une application inégale de la réalisation des OMD, avec des objectifs poursuivis au détriment des autres, et dans certains pays faisant plus de progrès que d’autres. Une carence majeure de l’OMD a été l’échec de répondre paix et la sécurité, sans laquelle il est difficile d’imaginer que les OMD auraient pu être atteint sur le continent africain. Certaines des questions clés qu’elle a posées étaient, “si nous ne avons pas atteint les normes minimales de l’OMD, est-il une volonté réelle de lutter contre la pauvreté, la maladie et à développer?”, Et “Au milieu de l’après 2015 débats, comment pouvons-nous passer du one-size-fits-all modèle, un modèle qui peut être utilisé dans chaque situation? “. Elle se interroge sur la mesure dans laquelle nous intégrons les leçons des OMD dans l’agenda de développement post 2015.

Dr Garth Le Pere a abordé les moyens de mise en œuvre et le financement de l’agenda post 2015, et la question de savoir comment définir des partenariats mondiaux pour le ODD, étant donné les différents défis auxquels font face les différentes parties du monde. Comme il le dit, «la ligne de bataille concerne les responsabilités communes mais différenciées”. Il a identifié trois domaines de préoccupation qui doit animer le débat: le défi de la pauvreté absolue, l’insécurité et l’inégalité, et la fourniture de biens publics et Nexus de la durabilité. Chacun de ces domaines affecte de manière disproportionnée les pays en développement, et en particulier les pauvres, les femmes et les jeunes. Cependant, les défis ne sont pas limités à une division Nord / Sud, mais il existe au sein de groupements ainsi. Par exemple, l’UE est encore en train de se remettre de la crise économique de 2008, et les niveaux d’aide ont diminué bien en dessous de leurs objectifs. PMA veulent un accent beaucoup plus fort sur la réduction de la pauvreté, qui doit également inclure un nouveau paradigme pour la croissance économique. Les pays BRICS semblent être ambigu au sujet de leurs rôles, et il ya un état d’esprit de l’introspection dans les pays à revenu intermédiaire. Dans ce contexte est le défi du financement de l’après 2015. Il a identifié trois sources importantes de financement: sources nationales de mobilisation, les marchés internationaux de capitaux, et les sources de financement innovantes. Il a conclu que nous devons définir un agenda post 2015 qui est sensible à la fois aux pauvres du monde et le contexte économique instable mondiale.

Enfin, Isabella Matambanadzo attiré l’attention sur les questions clés que l’agenda post 2015 devra se pencher sur se il est de livrer la transformation qu’il cherche. Elle se approcha de la discussion du cadre de la position commune africaine et de l’Agenda 2063, cherchant à se engager avec Postes 2015 dans une perspective africaine et féministe. Parmi ses préoccupations étaient les voix des groupes qui peuvent être exclues, ou où les gains peuvent être accompagnés par des pertes. Par exemple, elle a parlé de l’accès accru que les femmes ont eu à des services d’éducation et de santé, qui a été accompagné d’un jeu de la violence, comme la stérilisation forcée et les interventions violentes contre l’éducation des filles, comme l’enlèvement des filles de l’école par Boko Haram au Nigeria. Elle a également noté que les jeunes sont la voix de notre avenir, mais ne fait aucune référence à la liberté de choix sexuelle dans la position africaine commune sur Poster 2015. Elle a averti que bien que l’agenda post 2015 épouse la justice pour tous, il est de nature patriarcale et ne pas utiliser la langue d’une lentille africaine. Elle a appelé les «sites de l’innovation africaine” pour informer et influencer les partenariats mondiaux et entrée sur le post 2015.

La réunion a été utile décrivant les spécificités du débat actuel, en particulier là où les différences de pensée laïque. Dans chacun des quatre domaines de travail identifiés par l’Assemblée générale des Nations Unies à savoir. La Déclaration politique, objectifs et cibles, les moyens de mise en œuvre et de suivi et d’évaluation, il ya très diverses perspectives qui devront être aplanies au cours des prochains mois.

Alors que la plupart des participants à l’événement SALO convenu que le 2015 Agenda Poster développement a le potentiel d’être de transformation, beaucoup sont aussi sceptiques sur la réalité des processus internationaux de négociation multi-latérale et préoccupé par les intérêts et agendas sous-jacentes des pays les plus puissants.

Actuellement, il ya une tendance à glisser dans un ensemble de lentilles polarisées qui suggère Poster 2015 est sur le point de combler le fossé entre les pays les plus développés de l’OCDE, qui ont un intérêt à maintenir le statu quo actuel, et les pays les moins développés du G77. Le potentiel réel de négocier un nouveau programme de développement pour remplacer les OMD ne sera réalisé que si nous pouvons tous reconnaître l’interdépendance des peuples et des États-nations, et de comprendre que la pauvreté, le sous-développement et l’insécurité est partout, en fait, une menace à la sécurité humaine partout.

Ce ne est pas par une sorte de bienveillance paternaliste que les pays développés doivent reconnaître et reconnaître leurs engagements et responsabilités »non tenues pour les pays développés, mais parce qu’ils ont un intérêt direct dans la réduction des niveaux d’inégalité et les effets contextuels qui sous-développement sur la dynamique mondiale.